En voyage: rien n’est obligatoire et tout est permis

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Nous avons deux passions : travailler et voyager. Nous partons en voyage plus ou moins trois fois par an, chaque fois vers une autre destination et avec au moins un long trajet en avion. Ainsi, cette année, nous nous sommes rendus à Curaçao. 

En plus de cela, Andy va pécher en Norvège durant une semaine chaque année. Que nous soyons ensemble ou qu’il soit seul, lorsqu’il est en vacances, il va toujours nettement mieux. Il a alors rarement mal au ventre et peut totalement se reposer. C’est la meilleure preuve que le stress joue un grand rôle.

En vacances, nous ne faisons pas que nous détendre et flâner. Sortir, nous installer à une terrasse, visiter un musée… tout est possible. La grande différence par rapport à la maison, c’est que nous faisons tout à notre rythme et que nous ne pensons absolument pas au travail. Rien n’est obligatoire et tout est permis.

Des voyages préparés dans les moindres détails

Pour passer nos vacances de la manière la plus détendue possible, nous prenons nos précautions. Concrètement, cela signifie que nous souscrivons une bonne assurance voyage et emportons suffisamment de médicaments.

En outre, nous réservons souvent un siège en première classe ou près du couloir et des toilettes. C’est plus cher qu’un billet standard, mais nous l’assumons. Pour un vol de longue durée surtout, ce serait très stressant pour Andy s’il sentait venir une crise sans pouvoir quitter son siège instantanément.

Repousser les limites

Andy est déterminé à mener une vie aussi normale que possible. Mais il n’a aucun contrôle sur certaines choses. Ainsi, nous avions réservé un voyage à Zanzibar voici quelques années. Avant de partir, certains vaccins étaient nécessaires, mais Andy n’avait pas pu les faire en raison de ses médicaments.

Notre médecin nous avait suggéré de choisir une autre destination, mais pour Andy, il n’en était pas question. Muni de directives très précises (spray anti-moustiques en permanence, port de manches longues et éviter absolument d’être piqué par un moustique) et d’un tampon spécial sur son passeport, il a quand même pu partir. Nous n’avons pas eu le moindre problème et aucun moustique ne s’est approché de lui.

C’est comme ça qu’on repousse ses limites. Andy a établi une liste d’endroits qu’il tient à visiter et cette liste sera respectée, malade ou pas malade. Ainsi, nous voulons absolument nous rendre à Cuba et au Costa Rica et nous sommes en pleins préparatifs pour un safari au Kenya.

Il ne veut pas que sa maladie influence notre vie. Sa devise est la suivante: «mieux vaut une vie un peu plus courte mais agréable, qu’une vie plus longue, mais pleine de limites imposées par la prudence». Cet état d’esprit est influencé par notre métier d’entrepreneurs de pompes funèbres.

Nous sommes chaque jour confrontés au fait que la vie peut s’arrêter à tout moment. Nous en sommes très conscients. Plus que d’autres personnes, je pense. Donc nous en tirons le meilleur parti. Il faut profiter du moment présent et prendre tout ce qui est possible.