Peur que les gens me trouvent paresseuse

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Je gère l’administration et la comptabilité de l’entreprise de Kristof et de celle de mes parents, qui a été reprise par mon frère. Ils travaillent énormément. Le privé et le travail se mêlent totalement chez moi. C’est pourquoi je peux difficilement dire combien d’heures je fais en moyenne. Si j’additionne le tout, je pense que j’arrive à un gros temps partiel.

C’est pratique de pouvoir planifier mes heures. Je peux aller chercher les enfants à l’école, cuisiner et me rendre à l’hôpital pour mon traitement. Cela me donne parfois le sentiment que je ne travaille pas beaucoup. Et que les autres pensent : « Elle est de nouveau en route. Sûrement à la porte de l’école. Est-ce qu’elle ne doit pas travailler ? »

Je peux prendre rendez-vous avec des amies pendant la journée et cela me fait du bien. Mais cela implique aussi que je dois terminer mon travail à d’autres moments. Le congé dans le secteur du bâtiment n’est pas un vrai congé pour nous. Nous sommes toujours occupés avec l’administration, des projets en cours, … Kristof et moi travaillons souvent ensemble le dimanche matin.

Mais je ne voudrais pas revenir en arrière. Aujourd’hui, je suis mon propre patron. Je peux planifier les moments où je travaille et donc également ceux où je peux me reposer un peu. Et je prends le temps de le faire. Une grande différence avec ce qui se passait il y a un an.

Le yoga me permet de prendre du recul

Depuis peu, je fais du yoga. Grâce à une amie. Elle était au courant de ma maladie et m’avait proposé de l’accompagner à une séance. Mais j’étais sceptique… Eh bien, j’avais tort ! Le yoga m’apprend à relativiser et à prendre du recul.

C’est une forme douce de yoga, pas de grandes envolées planantes. Je sais que cela ne me fera pas guérir, mais les exercices de respiration m’aident à garder mon calme dans des situations stressantes. Cela m’a déjà fait énormément de bien.