Vacances de ski sans skier

colitis-vakantie-skieen-katia

J’adore voyager. Lorsque je me libère, c’est pour voyager. Pour moi, les vacances sont synonymes de voyages. Rester à la maison n’est pas une option pour moi, cela me démange trop. Je fais trois voyages chaque année : des vacances à Ténériffe, où je rends visite à une amie, un séjour lointain, en avion et un voyage aux sports d’hiver avec un groupe d’amis. Par ailleurs, je pars aussi régulièrement en week-end.

Auparavant, j’étais une fervente skieuse, mais aujourd’hui, tout cela est bel et bien terminé à cause de mes douleurs articulaires. Mais je vais quand même encore chaque année au ski, avec mes anciennes compagnes de classe. Je profite du calme, de l’air frais de la montagne et je surveille les enfants qui nous accompagnent. C’est ainsi que je profite du séjour.

Hélas, parfois ma maladie vient tout gâcher. Comme pendant les sports d’hiver de 2004. Je souffrais alors d’une nouvelle poussée. Je prenais ma médication par voie de lavements, parce que cela diminue les effets secondaires. L’inconvénient, c’est que je dormais dans le living sur un lit pliant, avec peu d’intimité.

Comme je devais moi-même m’administrer les lavements avant d’aller dormir, je devais chaque fois rester debout la dernière pour pouvoir me soigner. Ce n’était naturellement pas l’idéal, mais mes compagnes de voyage étaient toutes des infirmières et pouvaient accepter cela. Si j’ai envisagé d’annuler le voyage ? Pas une seconde !